Jeudi 8 mai 2014 / Le Cabinet, 54 bd de St-George, Genève.
21h30, entrée libre, majoration de 2.- sur la première conso.
SOIREE TARTARE – TYMPANS
SEBASTIEN BRANCHE
solo, saxophone augmenté, Paris
JAMASP JHABVALA
solo, violon étendu, Lausanne
ABSTRAL COMPOST
solo, postpoésiesynaptique , Lausanne
trois solistes pour une soirée placée sous le signe de l’intime, du son disséqué, exhibé au-delà de sa nudité, où les souffles, les frottements et les mots se laissent entendre dans leur matérialité brute, sous-cutanée, telle une chair sanguinolente, lambeaux arrachés, crus, chauds, palpitants.
Intéressé par les phénomènes perceptifs, Sébastien Branche axe son travail principalement sur la matière sonore, se présentant avant tout comme un « faiseur de sons » qu’il donne à entendre. Il élargit son champ d’action au corps et à l’espace en confrontant régulièrement sa pratique d’improvisateur à la danse contemporaine.
Il joue aujourd’hui dans le duo de saxophones Relentless, en duo avec l’altiste Cyprien Busolini, en grand orchestre avec l’IMO, et rencontre régulièrement d’autres artistes dans son travail ou pour des performances.
Il développe par ailleurs un travail en solo au saxophone ténor sur pied, ou au soprano avec l’eau.
http://www.sebastienbranche.com
Jamasp Jhabvala développe un jeu basé sur l’amplification du violon à l’aide de capteurs placés sur les différentes partie de l’instrument et propose une performance où le son est diffusé à travers divers émetteurs (ampli, boîte de conserve, cymbale,…) afin d’en révéler les sons les plus infimes.
https://soundcloud.com/flurp
Pseudo-rappeur-polyglotte-postpoete-lyriciste-sonore, AbSTRAL compost n’a pas de boîte postale, ni de directives ; d’arianne il n’a que la glotte en pelote.
un peu partout et nulle part à la fois, il se débat-danse avec les tournures feignasses.
sous le charme d’une machine à écrire le monde et la merde des modes outre le langage pas loin de la berge dans le calme de la mort maternelle de la langue il défend une poésie vivante insensée bruitist des discordances entre le sens et le son. une écriture impulsive presque synaptique basée sur les associations d’idées. comme une sorte d’automatisme ou de laisser-aller mental une rencontre de l’alphabet et du hasard qui n’en est jamais un sans gomme ou autre substi-tue. paradoxe du post-écrit
et du prononcé irrépressible et fragile, parois crevable et escamotable la fin justifie le moyen-terme…advienne que pourra.


